Depuis plus de 15 ans et de manière mensuelle, une étude sectorielle ou thématique est réalisée par les équipes ISR de Meeschaert AM, en collaboration avec des partenaires associatifs.

Vous trouverez ci-dessous les principaux éléments ressortis de l’analyse du mois de juin 2023 sur le secteur de l’énergie.

Il incombe à l’industrie pétrolière et gazière de repenser sa stratégie environnementale en lien avec les enjeux géopolitiques et environnementaux actuels. À la suite du conflit russo-ukrainien, d’autres alternatives ont dû être trouvées pour subvenir aux besoins en énergie auparavant assurés par le gaz russe. L’intégration du gaz comme activité de transition dans la taxonomie verte européenne ne peut cependant être qu’une solution temporaire et transitoire. Les recommandations du GIEC pour limiter le réchauffement à 1,5°C sont claires : il faut réduire radicalement les émissions de GES et décarboner le secteur de l’énergie. Les énergies renouvelables, les carburants alternatifs et le développement de technologies améliorant l’efficacité énergétique sont clés pour le verdissement du secteur.

Principaux enjeux du secteur

• Les impacts environnementaux
  • D’après nos analyses, le secteur pétro-gazier génère directement quatre pressions sur la biodiversité. Le développement d’infrastructures on/off-shore et les potentielles marées noires entraînent une destruction
  des habitats naturels, la surexploitation des ressources fossiles, la participation au dérèglement climatique, la pollution entraînée par les produits de l’industrie pétrochimique.
  • Les bombes carbones désignent les projets qui pourraient émettre plus d’un milliard de tonnes de CO2 pendant leur durée d’exploitation. 425 bombes carbones sont recensées dans le monde. Si ces projets sont exploités jusqu’à leur terme, leurs émissions représenteraient deux fois le budget carbone mondial permettant de respecter la trajectoire 1,5°C.
• D’après le GIEC, de nouveaux projets d’exploration ne sont pas nécessaires puisque l’exploitation des réserves connues nous permet de subvenir aux besoins des populations si on s’aligne sur la trajectoire d’un réchauffement climatique limité à 1,5°C.

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