Interview d’Aurélien Buffault et Benoît Vesco dans le magazine Gestion de Fortune

21 juin 2018
Couverture Gestion de Fortune

Gestion de Fortune, juin 2018

Découvrez l’interview d’Aurélien Buffault et Benoît Vesco, respectivement Responsable des gestions obligations et Directeur Général de Meeschaert Asset Management, dans le magazine hors-série du mois de juin de Gestion de Fortune.

 

Quel est le profil du fonds MAM Flexible Bonds ?

 

Il s’agit d’un fonds obligataire libellé en euros qui vise à créer de la valeur quel que soit le contexte de marché. Nous le voulons flexible, réactif et diversifié – le portefeuille compte aujourd’hui 160 lignes. Nous explorons donc tous les segments des marchés obligataires en quête d’opportunités d’investissements qui soient conformes à notre vision du moment.

 

Comment doit-on appréhender l’univers d’investissement obligataire aujourd’hui ?

 

Depuis quelques années et particulièrement depuis la crise de 2008, les marchés obligataires se sont complexifiés. Les émetteurs privés, ayant souffert de financements bancaires insuffisants pendant plusieurs années, y sont désormais plus nombreux. Il s’agit à la fois de grandes entreprises ou de valeurs de moindre taille. La cote s’est donc considérablement étoffée et les ratings attribués couvrent tout le spectre de la notation de crédit, des titres les moins sécurisés (catégorie high yield) aux plus sécurisés (catégorie investment grade). Par ailleurs, l’environnement de taux bas créé par l’interventionnisme des banques centrales fait qu’il est aujourd’hui plus difficile de tirer son épingle du jeu sur ce marché. Il faut aussi mentionner l’émergence de nouveaux types de véhicules d’investissement obligataires qui exigent une expertise plus forte.

 

Pour les investisseurs, il est donc devenu bien plus difficile de gérer un portefeuille obligataire ?

 

Tout à fait, nous sommes aujourd’hui loin du temps où les marchés obligataires se résumaient à des emprunts d’état à taux fixe et à des titres de grands émetteurs privés comme France Télécom ou Saint-Gobain. Les émetteurs sont désormais originaires de tous les horizons. Des groupes américains ou asiatiques viennent lever des fonds en euros sur les marchés du Vieux Continent. Les instruments financiers utilisés sont plus complexes. En résumé, le marché obligataire regorge d’opportunités, mais il faut disposer de l’expertise nécessaire et de la flexibilité pour pouvoir les saisir.

 

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Paru dans Gestion de Fortune, hors série du mois de juin 2018.