Après avoir résisté pendant plusieurs semaines après la découverte des premiers cas en Chine, les marchés ont fini par craquer avec l’apparition de nouveaux foyers en Italie le week-end dernier.
Et comme c’est régulièrement le cas depuis plusieurs années, la correction, quand elle survient, est très forte. La plupart des Bourses affichent ainsi une baisse hebdomadaire de 10 %.
Les performances 2020 s’établissent désormais à – 9 % pour le CAC 40, durement éprouvé par ses valeurs exposées à la Chine, notamment dans le secteur du luxe, et – 6 % pour le S&P 500 ; – 3 % pour le Nasdaq qui tire le moins mal son épingle du jeu.
Assistons-nous au début de la fin sur les actions ou à l’approche d’une opportunité inespérée ?
D’un point de vue sanitaire, le virus paraît se répandre à une vitesse impressionnante. Cette rapidité est d’autant plus stressante (et apparente) qu’elle est sur-médiatisée et donc sur-dramatisée. En réalité, le nombre déclaré de personnes infectées en un mois et demi ne dépasse pas 100 000, ce qui reste raisonnable rapporté à la totalité de la population concernée.
Par ailleurs, le taux de mortalité est bas et affecte surtout des personnes déjà fragiles.
C’est surtout la proximité de l’Italie qui a perturbé les marchés. Quant au ralentissement de la propagation en Chine, il semble oublié par les différents observateurs.
La principale différence avec un virus classique est que le coronavirus entraîne quarantaines, confinements et fermetures d’usines… L’économie en Chine s’est donc arrêtée au mois de février. Souvent comparé à la grippe (laquelle compte davantage de morts), l’impact économique du coronavirus est donc plus important.